Quelques chiffres

0,2
0,2 gramme d’alcool par litre de sang, c’est suffisant pour affecter votre conduite !
5
Le risque d’accident grave est plus de 5 fois plus élevé avec une alcoolémie supérieure à 0,8g/l.
60
Environ 60 personnes perdent la vie chaque année sur les routes wallonnes dans des accidents dus à l’alcool.
25%
1 accident mortel sur 4 est dû à l’alcool et 1 accident corporel sur 7.
1 sur 3
1 automobiliste wallon sur 3 reconnaît avoir pris le volant au cours du dernier mois en ayant dépassé le taux d’alcoolémie maximal autorisé.
50%
50% des victimes (tués et blessés) dans les accidents avec un conducteur alcoolisé sont des passagers ou des tiers.
1/3
Près d’un tiers (30%) des Wallons estiment que ne pas boire d’alcool lors d’un évènement festif est mal perçu dans notre société.

Redoublez de vigilance

Vous êtes un homme

Statistiquement, les hommes prennent plus souvent le volant avec une alcoolémie supérieure à la limite légale.

Vous êtes jeune

Et on ne parle pas uniquement des jeunes conducteurs de 18 à 25 ans ! Les moins de 40 ans sont aussi surreprésentés parmi les victimes et les conducteurs impliqués dans un accident lié à l’alcool.

Pourtant, les jeunes ne prennent pas plus souvent le volant sous l’influence de l’alcool que leurs aînés. L’explication à cette surreprésentation ? Leur inexpérience, une plus forte alcoolisation et un effet plus marqué de l’alcool sur leurs capacités de conduite.

Vous roulez la nuit

Le plus haut pourcentage d’automobilistes sous influence s’observe la nuit (entre 22h et 6h). En 2021, en Wallonie, près d’un conducteur sur 10 testé durant cette période circulait avec une alcoolémie supérieure à 0,5g/l !

Contre toute attente, le pourcentage de conducteurs sous influence n’est que légèrement moins élevé les nuits de semaine (13,6%) par rapport aux nuits de week-end (16,6%).

Risques et dangers

L’alcool affecte vos capacités

La consommation d’alcool affecte directement votre conduite !

Lorsque vous buvez, vous pouvez potentiellement :

  • Faire preuve d’un excès de confiance et réagir plus impulsivement
  • Être moins concentré et voir votre capacité de mémoire réduite
  • Ressentir de l’engourdissement et de la somnolence
  • Faire preuve d’inattention
  • Moins bien identifier les situations à risque
  • Mettre plus de temps à réagir
  • Surestimer vos capacités de conduite et sous-estimer les risques
  • Avoir des difficultés à garder votre vitesse constante
  • Avoir un champ visuel réduit
  • Etc

Les accidents liés à l’alcool sont souvent plus graves

Le risque d’accident augmente de façon exponentielle à mesure que l’alcoolémie augmente.

Par ailleurs, les accidents liés à l’alcool ont en général une issue plus grave. La gravité des blessures est souvent proportionnelle au niveau de consommation d’alcool.

Pas besoin de boire beaucoup

Les processus de conduite automatisés commencent à se détériorer à partir d’un taux de 0,5 g/l, mais les processus qui nécessitent une attention consciente du conducteur sont déjà affectés à partir de 0,2 g/l !

  • À 0,5 g/l, vous avez 1,4 fois plus de risque d’avoir un accident.
  • À 1 g/l, vous avez 4 fois plus de risque d’avoir un accident.
  • À 1,5 g/l, vous avez 20 fois plus de risque d’avoir un accident.

Cette détérioration du comportement de conduite est encore plus perceptible chez les jeunes conducteurs car ils sont moins expérimentés.

Que dit la loi ?

Elle distingue deux types d’infractions :

1. La conduite sous influence de l’alcool :

  • Établie par un éthylomètre qui mesure le taux d’alcool dans l’air expiré ou par une prise de sang en cas d’impossibilité.
  • Constatée à partir de 0,22 mg/l d’air alvéolaire expiré ou 0,5 g/l dans le sang.
  • Pour les conducteurs professionnels, le taux maximal autorisé est de 0,2 g/l de sang (ou 0,09 mg/l d’air).

2. L’ivresse au volant :

  • Constatée par une personne qualifiée (les services de police).
  • Tient compte d’un certain nombre de facteurs tels que l’orientation dans le temps et l’espace, l’élocution, la marche, l’agressivité…
  • Elle peut être constatée même quand le test d’haleine est négatif.
limite alcool

Amendes et autres sanctions

Environ 16.000 procès-verbaux pour conduite sous influence d’alcool sont dressés chaque année en Wallonie.

Généralement, lorsque l’on parle du taux d’alcool, on exprime la mesure en g/l de sang. Or, celle-ci ne peut être mesurée que lors d’une prise de sang. Lors d’un contrôle de police, on vous demande de souffler dans un éthylomètre et c’est le taux d’alcool dans l’air expiré qui est mesuré. On parle alors de milligrammes par litre d’air alvéolaire expiré (mg/l d’air).

Comment se passe un test d’alcoolémie ?

Lors d’un contrôle, le policier peut soit procéder directement au test d’alcoolémie, soit vous faire souffler brièvement dans un « sampler » (appareil avec un petit entonnoir), qui permet une présélection en cas de contrôle d’envergure. Quel que soit le résultat, vous pouvez être invité.e à réaliser un test d’haleine.

Le test d’haleine se déroule comme suit :

  1. Vous bénéficiez d’un délai de 15 minutes avant de procéder au test (recommandé si vous avez consommé de l’alcool peu de temps avant le contrôle).
  2. Vous êtes invité.e à souffler plusieurs secondes dans un éthylomètre (appareil électronique avec un embout à usage unique). 3 résultats peuvent s’afficher : S (safe), A (alert) ou P (positif ).
  3. Si le résultat est « S », vous pouvez reprendre la route. En cas de résultat « A » ou « P », vous devrez souffler une seconde fois pour une analyse d’haleine qui servira à déterminer avec précision votre taux d’alcool.

Depuis le 1er juin 2023, le seuil de retrait immédiat du permis de conduire en cas de conduite sous influence de l’alcool passe de 0,65 à 0,50 mg/l d’air alvéolaire expiré (soit de 1,5 à 1,2g/l de sang).

Alcool Resultat De Test 2

Bon à savoir

Lorsqu’on parle de verre d’alcool, on se réfère à une dose servie dans un bar, c’est-à-dire qui contient 10 grammes d’alcool pur. Cela correspond à :

  • un verre de bière pils
  • un verre de vin
  • un verre de whisky

Bien entendu les quantités varient selon la boisson alcoolisée dont il est question.

En moyenne, le taux d’alcool augmente entre 0,20 g/l et 0,25 g/l de sang par dose d’alcool consommée.

Attention, à la maison, on a tendance à être plus généreux dans les quantités et à dépasser la dose « bar » d’alcool.

Il existe une différence entre les bières pils et les bières spéciales. En effet, ces dernières contiennent une concentration plus forte en alcool (8° à 10°) qu’une bière normale (5°). Boire une bière spéciale de 33 cl équivaut à boire environ deux bières pils de 25 cl.

Les cocktails (Mojito, Cosmopolitan, Gin Tonic…) contiennent souvent entre 5 et 8 cl d’alcool fort = 2 verres standards.

À noter : la dose d’alcool absorbée est la même qu’elle soit diluée ou non (soda, jus, boisson énergisante, glaçons, etc.) environ 10 g d’alcool pour une dose « bar ». Attention, le sucre des sodas ou des jus masque le goût de l’alcool et peut vous amener à boire en plus grandes quantités.

Chaque verre consommé fait monter votre taux d’alcool de 0,20‰ à 0,25‰ en moyenne.

Il est difficile d’estimer le taux atteint à un moment donné, car l’augmentation du taux dépend  de votre état de santé, de votre degré de fatigue ou de votre stress. Il varie également si vous fumez ou selon vos caractéristiques physiques. La prise de dicaments ou de drogue associée à de l’alcool peut aussi avoir une influence négative sur la conduite et est à éviter à tout prix.

En bref, si vous conduisez, il est préférable de ne pas boire du tout !

Le taux d’alcool augmente moins vite au cours d’un repas qu’à jeun. L’alcool reste en effet plus longtemps dans l’estomac avec la nourriture et passe donc plus lentement dans le sang.

Par ailleurs, le taux d’alcool continue de monter et n’atteint son maximum qu’une heure après le dernier verre.

Il faut en moyenne une heure à votre corps pour éliminer entre 0,10 ‰ et 0,15 ‰. L’alcool passe dans votre sang et ensuite, votre foie se charge de l’éliminer.

À noter : la caféine des boissons énergisantes diminue votre perception des effets de l’alcool par son effet stimulant, mais n’impacte pas ses effets ni votre taux d’alcoolémie !

Simulateur d’alcoolémie

Vous avez bu ou vous prévoyez de vous rendre à une fête ?

  • Dormez sur place
  • Anticipez votre retour en choisissant un BOB ou en prévoyant un retour en taxi ou en transport en commun.
  • Buvez/préparez des mocktails
Alcool Quantitee Alcool Verre

Idées reçues

FAUX. Servi en quantité standard, chaque verre contient 10g d’alcool pur.

FAUX.

  • Chaque verre consommé fait monter le taux d’alcool de 0,20 ‰ à 0,25 ‰ en moyenne.
  • Il faut en moyenne une heure pour éliminer entre 0,10 ‰ et 0,15 ‰.
  • Il est donc très rare qu’un verre soit éliminé en une heure.

FAUX. Vous avez l’impression de gérer, mais, même à petite dose (dès 0,2 g), l’alcool a des effets sur votre conduite : baisse de la vigilance, augmentation de la distance de freinage, mauvaise perception de la route et des obstacles, automatismes diminués, gestes mal coordonnés, etc. De plus, l’alcool induit une surestimation de soi et de ses capacités : vous vous sentez invincible alors que le danger est bien réel !

FAUX. Il n’y a aucune recette pour faire baisser le taux d’alcool dans le sang ou pour en faire disparaître les effets. La seule solution qui fonctionne, c’est attendre que votre foie ait éliminé l’alcool présent dans votre organisme.

FAUX. Une dose d’alcool reste une dose d’alcool même si elle est mélangée à du soda ou du jus de fruits. En réalité, vous risquez de consommer plus d’alcool avec un cocktail, car le mélange sucré passe beaucoup mieux… Sans compter que le sucre accélère le passage de l’alcool dans le sang.

FAUX. L’alcool a des effets sur tout le monde. Avec l’habitude ou pas, un conducteur qui conduit avec un taux d’alcool de 1 gramme dans le sang a 4 fois plus de risques d’avoir un accident mortel qu’un conducteur sobre.

Emissions Contacts

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Ça n’arrive pas qu’aux autres

Victime, proche, responsable ou témoin d’un accident de la route, ils ont choisi de partager leur histoire pour sensibiliser et conscientiser les autres usagers de la route aux dangers malheureusement bien réels.